Le magnétisme est une pratique énergétique douce, réalisée par imposition des mains, sans manipulation physique. Il favorise le rééquilibrage des énergies dans le corps et stimule les capacités naturelles d’auto-guérison.
Les premières traces du magnétisme en tant que pratique thérapeutique remontent à près de 1600 ans avant J.-C.
En 1873, l’égyptologue Ebers découvre à Louxor un papyrus datant du règne du pharaon Aménophis Ier.
On y lit :
« Pose ta main sur la douleur et dis très fort que la douleur s’en aille. »
Une référence claire aux pratiques d’imposition des mains, à l’autosuggestion et à la pensée positive.
Plusieurs auteurs antiques (Hérodote, Diodore de Sicile, Strabon, Arnobe, Celse, Jamblique) rapportent aussi l’importance du magnétisme dans l’Égypte ancienne. Ils font référence à des personnes ayant la faculté de soigner aux moyens de passe, d'impositions des mains et d'insufflations.
Le magnétisme au Moyen Âge :
Au Moyen Âge, les rois de France, d’Angleterre, de Hongrie ou d’Espagne étaient réputés pour leur « don de guérison » par la main royale.
Lors de leur sacre, ils imposaient les mains à des centaines de malades. Cette tradition, apparue sous Philippe Ier (1060-1108), perdura jusqu’à Charles X en 1825.
Paracelse et l’aura :
Au XVIe siècle, Paracelse (1493-1541), médecin et alchimiste suisse, avance l’idée que les métaux, plantes et êtres vivants sont traversés par un fluide universel. Il parle déjà d’« aura », ce rayonnement magnétique qui ne sera photographié qu’en 1939 grâce à la technique de l’électrographie de Kirlian.
Franz Anton Mesmer, fondateur du magnétisme moderne :
Au XVIIIe siècle, le médecin allemand Franz Anton Mesmer (1734-1815) formalise le magnétisme moderne.
Dans sa thèse De l’influence des planètes sur le corps humain (1766), il s’appuie sur les travaux de Paracelse et d’autres médecins européens. Pour lui, le corps humain fonctionne grâce à une énergie électromagnétique, comparable aux pôles d’un aimant :
des pôles contraires apaisent,
des pôles identiques excitent.
En 1779, il publie son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal, où il expose ses 27 propositions :
un fluide subtil emplit l’univers et relie les êtres entre eux,
la maladie provient d’un déséquilibre de ce fluide,
le soin vise à rétablir cet équilibre par la transmission et la canalisation de l’énergie.
(Source : Wikipedia)
Reconnaissance puis mise à l’écart :
En 1826, l’Académie de Médecine enquête sur l’action du magnétisme. Après 5 ans de travaux, elle conclut unanimement à son efficacité curative et recommande son intégration dans les pratiques médicales.
Mais le rapport est enterré. Les magnétiseurs deviennent illégaux, tolérés mais non reconnus. Certaines pratiques douteuses alimentent alors la méfiance du public.
Vers une reconnaissance contemporaine :
En 1951, le Groupement National pour l’Organisation des Médecines Alternatives (GNOMA) est créé. Il établit un code de déontologie et une charte déposée à l’INPI, garantissant une pratique éthique.
Aujourd’hui, les recherches scientifiques sur le rôle de l’électromagnétisme en biologie redonnent un éclairage nouveau sur ces pratiques, contribuant à lever un siècle de préjugés et de méfiance.
L’électricité et le magnétisme sont au cœur de la médecine, depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui.
Les stimulateurs cardiaques régulent les battements du cœur grâce à des impulsions électriques.
Les examens comme l’IRM, l’EEG ou l’ECG utilisent des champs électromagnétiques pour explorer le corps.
Déjà les Grecs et les Romains observaient les effets des décharges électriques sur le corps humain, il y a plus de 2000 ans.
En médecine orientale, l’acupuncture agit depuis 5000 ans sur les méridiens énergétiques qui parcourent notre corps, dont l’existence a depuis été confirmée scientifiquement.
Les premières recherches modernes
Dans les années 1960, le Dr Robert Becker démontre que la stimulation électrique favorise la régénération cellulaire et accélère la guérison des fractures.
À la même époque, le physicien français Yves Rocard (CNRS, CEA) étudie le magnétisme humain. Il met en évidence la présence de cristaux de magnétite dans le corps, et en quantité plus importante dans les mains de certains magnétiseurs. Ces particules, véritables micro-aimants naturels, interagiraient avec le champ magnétique terrestre.
En 1970, le prix Nobel Albert Szent-Györgyi rappelle que les molécules peuvent interagir à distance grâce au champ électromagnétique.
Dans les années 1970, le Dr Reinhold Voll relie certaines pathologies aux rayonnements électromagnétiques, confirmant le rôle des méridiens d’acupuncture.
En parallèle, des chercheurs comme Georges Hadjo explorent l’électrophotonique, une technique permettant de visualiser le rayonnement énergétique des êtres vivants.
Découvertes ultérieures
En 1992, des chercheurs confirment la présence de magnétite dans le cerveau humain, comme chez certains animaux.
Des études montrent aussi que l’ADN, par sa structure en spirale, agit comme une antenne capable de capter et d’émettre des courants électromagnétiques.
Plus récemment, il a été démontré que les champs électromagnétiques produits par les mains de certains guérisseurs présentent les mêmes fréquences que celles utilisées par les appareils médicaux électromagnétiques.
Une évidence : nous sommes énergie
Tout ce qui existe émet de l’énergie et des ondes : la lumière, le son, les pensées, les intentions… Ces vibrations nous traversent et interagissent avec notre corps et notre esprit, que nous en soyons conscients ou non.
Nous-mêmes émettons en permanence des ondes, harmonieuses ou disharmonieuses.
L’enjeu du magnétisme est donc d’utiliser ces énergies de manière positive, afin de soutenir le fonctionnement naturel de nos cellules, de nos organes et de notre esprit.